Télécharger Rêve de Gosse ft. Geadhe

1er couplet

On a juste eu le temps de grandir, les bains sous la pluie les parti de foot sans habits c'est fini; pas de soucis dans la tête belle époque où on kiffait les salopettes et les bretelles les narines pleine de croûtes. On jouait aux bandits versus les keufs, papa en feat avec maman car nos jouets n'étaient pas si neuf! Chez nous, pas de raison d'ignorer les saisons, à chaque approche de noël faut prier pour voir papa au salon. La daronne au ché'mar ne fait plus bonne affaires, situation familiale en cloche; tout est à refaire, on rêve de ôter la vieille de sa hotte, dans cette partition de la ive ajouter quelques notes.
Médecin ministre footballeur professionnel, on veut être celui qui à la maison fait couler le miel, rêves de gosse j'y repense encore, lorsqu'on disait à la vieille et aux potes, je serais le boss.

Réf

Parce que la rue nous a éduquer, je resterai juste pour me battre On piétine tous les jours ses réalités, je resterai juste pour me battre. Malgré les coups on espère y arriver, Venu d'en bas on vise tous le sommet.
Faudrait y croire...
Garder espoir.

2eme couplet

Quelques fois devant le miroir à interpréter les autres, je suis qu'un gosse je kiffe la tendance bikutsi à la mode, raffiner la voix afin de chanter mieux que mes préférés, le vieux ange ou encore Nkotto Sitoni. A l'école nos résultats sont là pour nous défricher la route, deux cahier un stylo pour nous offrir des bourses, on hausse les épaules devant les fils de bourges, enfin de compte tu crois qu'on a tenu le coup? ''Ce qui compte est que ça valait le coup.''
Les années passent, fin de compte on lâche les classes, à nos rêve on s'attache, avec ou sans bac, nos projets s'emballent, aux blèmes on se lasse, quand les flics nous embarquent, y'a que nos vieille qui sont en larme.
Une à quatre fois subit la garde à vue, et quand tu sors une fois dehors "je ne retournerai plus", tu veux être un model exemplaire pour les petits, c'est soit tu coules sois tu t'en sors avec quelques cicatrices.

Géadhe

Le temps s'est écoulé comme un mur sans fondation je sais, à nos rêves on s'est accroché, comme une obsession, j'étais.
Gamine de la rue, celle qui avait toujours le point debout, aujourd'hui maman tes rêves pour moi je le jure... Je le jure on enfin touchés le bout.

Ref