Interview - Cokayne OTF... Un nom sur lequel le hip hop doit compter Tweet

Lorsque Tchékoulong Bienda Fabrice pseudonyme Cokayne OTFT voit le jour à Bafoussam en 1992, rien ne le prédestinait à une carrière d’artiste de musique urbaine. Chemin faisant, l’amour de ses parents pour la musique va aiguiser en lui comme par enchantement, une passion qui ne le quittera plus.

Son challenge : conquérir la planète toute entière à travers ses œuvres musicales. C’est certainement pourquoi dès l’âge de 16 ans, ses premières productions dans le beat making commencent à faire l’unanimité. Quelques années plus tard, il s’engage dans une carrière de rappeur. C’est donc au sein du label « JMJ Future Records » ou il avait été contacté pour une production de beat qu’il va finalement signer. C’est d’ailleurs avec lui, qu’il commettra « On my way » son tout premier single en featuring avec Lekyd, un membre du même label. Tout récemment, il enchaîne avec un autre single « Up and down ». Les thèmes qu’il développe dans ses chansons sont : la persévérance, l’espoir et la fête.

Pouvez-vous nous parler de votre nouveau single ?

« Up and down » est mon nouveau single en featuring avec Van Blaze, il est sorti il ya quelques semaines. Il invite à plus conscientiser les amoureux de la fête. Car faire la fête n’est pas une mauvaise chose, mais il faut savoir s’arrêter, afin d’éviter les désagréments causés par ses abus. La vidéo a été tournée à Douala au Cameroun, et elle est disponible sur VRJMUSIC.

Vous faites dans un registre musical purement rap américain, qu’est ce qui justifie ce choix ? Comment réagit le marché qui semble approprié à l’hexagone ?

Le registre musical rap dans lequel je m’inscris est un choix délibéré que je puise de la culture angloxasonne dans laquelle j’ai été moulé. Aussi, j’ai écouté beaucoup de jazz, RnB  et de rap américain. Tous ces éléments ont été des facteurs déterminants ». Bien plus, au delà de l’anglais qui est une langue universelle, le rap est pour moi le meilleur moyen de m’exprimer musicalement. Je voudrais également rappeler qu’au Cameroun comme à l’extérieur les nouvelles et le feedback que nous recevons concernant ma musique sont très encourageants. C’est d’alleurs l’occasion pour moi de remercier tous ceux qui me soutiennent au quotidien dans cette carrière. Cela prouve qu’Il y a encore de la place pour ceux qui aiment le travail.

Parlez nous à présent de votre côté beatmaker

Je débute très tôt dans cette aventure, avec plusieurs productions à mon actif. Nous pouvons retenir : Stanley Enow, sur 2 titres « Tumbuboss » version originale et « Hit the road » dans l’album « Soldier like mi papa », « Ova ndjoka » de Dareal, JMJ Future dans l’album  « The future is bright ». ..

Quels genres de relations entretenez- vous avec les membres du label JMJ Future ?

Fondamentalement c’est d’abord une relation familiale. Lorsqu’on voit la rigueur avec laquelle les œuvres sont travaillés à JMJ Future, on pourrait croire que tout est uniquement professionnel. Ce n’est pas toujours le cas. Que ce soit dans mes projets ou dans les projets des autres chacun y apporte du sien.

Quels sont vos projets sur le plan musical à court, à moyen et à long terme ?

À court terme mes projets portent sur la production de nouveaux singles, un peu plus loin j’ambitionne de sortir un album et à long terme, j’envisage des grandes collaborations à travers le monde.

Sa détermination et sa passion pour le travail lui augure sans doute un avenir prometteur dans sa carrière. Il ne nous reste plus qu’a souhaiter bonne chance à l’artiste Cokayne OTFT.