Il s’est à nouveau confié à notre reporter à la fin de la présentation de son single intitulé « Tourner Les Reins ». L’album complet de Michael Kiessou sera disponible au plus tard courant premier trimestre 2015. Pas d’autres précisions de la part de l’artiste, sauf qu’il se veut rassurant. Evidemment parce qu’il vient de confirmer la révélation faite à vrjmusic la veille de la célébration de la Fête Internationale de la Musique en Juin dernier.
Par la présentation de son nouveau single intitulé « Tourner Les Reins » (TLR) ce 17 Juillet 2014, Michael Kiessou a tenu à répondre au rendez-vous pris avec son public. C’est l’une des salles de la Place St Josué à Yaoundé qui a accueilli l’évènement.
Devant une cinquantaine de personnes : journalistes et invités, l’artiste a dévoilé ses nouvelles ambitions dans un style désormais particulier avec une nouvelle ligne de vêtements « Emach ». Il s’est montré d’ailleurs peu disert sur les responsables de cette marque basée à Douala, la principale place économique du Cameroun.
Tout le contraire en ce qui concerne TLR. Sur ce nouveau né, il affirme avoir fait un clin d’œil à la culture des régions du Centre et Sud du Cameroun. Pour preuve, le vidéogramme est tourné sur le mythique site touristique d’Ebogo situé à 40 Km de Yaoundé, la capitale politique du pays et à près de 10 Km de Mbalmayo, « La Ville cruelle » où Victor Fotso, le célèbre homme d’affaire camerounais, avait posé les premières bases de son activité commerciale. Dans les paroles, il fait abondamment référence aux expressions Ewondo, une langue vernaculaire couramment parlée et comprise dans ces deux régions dont l’éclatement administrative remonte à 1984.
« Il faut vendre ce site d’Ebogo à l’extérieur » a expliqué Michael Kiessou. Et de renchérir que le site héberge « le plus grand arbre du monde en matière de circonférence ». C’est pourquoi, il pense aussi que le nouvel vidéogramme est une montée en puissance de toute l’équipe qui l’entoure. En effet, l’objectif de l’artiste est de faire de TLR, en s’inspirant des traditions occidentales, une sorte de « chanson de l’été » au Cameroun.
Il a bénéficié de la confiance de NS Pictures pour les images, tandis que le scénario du clip est le fruit d’un travail de deux semaines de Hope Music Group, la maison de production qui avait déjà produit Ben’nam. Dans les arrangements, il est passé par le studio de Kris, la basse étant assurée par Ben.
Pierre Le Grand