Actualité - Sarkodie donne un nouveau souffle à Stanley Tweet

Il fallait s’y attendre à une montée en puissance de l’artiste Hip Hop camerounais Stanley Enow. À la suite de la sortie de la première version de Njama Njama Cow, le public était resté sur sa faim. Le vidéogramme n’étant pas à la hauteur de l’épaisseur de la renommée internationale de Stanley Enow qui venait d’inscrire son nom en lettre d’or en gagnant les MTV Africa Award. Une première dans l’univers camerounais. C’est d’ailleurs l’une des raisons parmi tant d’autres qui amène l’artiste à s’arroger titre le King du Hip-Hop of Cameroon.

Plaçant alors l’artiste sur les braises ardentes du revers du succès. Car, après le titre à succès Hein Père, l’artiste fait face à d’énormes défis. Comment en être autrement lorsqu’on côtoie les cimes de l’univers rapologique et lorsqu’on atteint le ciel ? S’interroge sous anonymat un fin analyste de la génération montante du Hip-Hop camerounais et africain. Pour lui, depuis Tumbuboss jusqu’au récent Njama Njama Cow, Stanley Enow avait pour défi d’être meilleur que les autres d’une part. Mais aussi d’être meilleur que soi-même d’autre part.

Une véritable tâche ardue poursuit, notre analyste, familier de la scène urbaine camerounaise. Car les principaux reproches à cet artiste se situent au niveau de son style qualifié de « smooth » et surtout sa facilité et la légèreté relative dans la conception de ses textes et de son flow.

Sur ces derniers points, il est désormais plus ferme après le contact avec Sarkodie qui jouit d’une notoriété similaire sur ses terres Ghanéenne. Car dans la version le remix de Njama Njama Cow, Stanley Enow enterre son passé. Il met plus d’énergie dans ses paroles. Il ne suit plus le beat mais il le domine. C’est le cas durant près de 40 secondes lorsqu’il suit le rythme que lui impose au sens propre comme au figuré l’artiste Sarkodie 1min 21secondes après avoir démontré lui-même son talent qui fait de lui une sorte de Kerry James anglo-saxon.

Une satisfaction dans l’entourage de Stanley Enow, puisque dès les premières bases du projet du remix seul le vidéogramme était attendu. Mais depuis plus d’une semaine la version audio est disponible pour le public. La vidéo dont la sortie est imminente devant venir confirmer l’équilibre retrouvé par Stanley Enow. Ce faisant, l’artiste a remis les pendules à l’heure, soutient notre analyste sous anonymat. Et de poursuivre qu’il démontre que même en se frottant aux icônes dans le domaine du Hip-Hop, il demeure un boy de Bamenda, un Bagnagui boy. La nouvelle trajectoire de sa carrière est ainsi dévoilée face aux sceptiques qui annoncent une dégringolade rapide. Lets wait and see.

Par Pierre Le Grand
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